Construction d’un train blindé Allemand « PANZERZUG » par LUC GOMEL

 UN PEU D’HISTOIRE

Dés 1939, Le commandement Allemand avait besoin, pour protéger ses convois militaires,, de trains, capables de défendre et prévoir les attaques des partisans. Au début, ce n était que des véhicules terrestres blindés légers adaptés au rail, un petit modèle de patrouille, armé de mitrailleuses  seulement équipé d’un cadre antenne caractéristique, en superstructure sur deux tourelles fixes :  Pz. Triebwagen = automotrice blindée.

Puis un modèle de forme trapézoïdale, à double poste de commande lui aussi, qui était équipé d’une tourelle, l’armement demeurait un canon de 75mm L/24 jumelé à une mitrailleuse ; diverses trappes de tir permettraient l’utilisation d’armes légères : Pz.Zug. (1.Sp.) = véhicule ferroviaire blindé léger – la draisine en photo est un modèle de la marque Uni Model, motorisée et digitalisée

Le troisième modèle, avec deux boggies moteurs, possédait à l’avant et à l’arrière deux tourelles armées de pièce de 75 mm L/48 jumelées à des mitrailleuses. Au centre de la caisse, en superstructure, il y avait une tourelle fixe surmontée d’un tourelleau.

Naturellement sur cette automotrice puissamment blindée, de nombreuses trappes de tir permettaient l’usage d’armes automatiques : Pz.Zug. (s.Sp.) = véhicule ferroviaire blindé lourd

Et enfin le dernier, que j’ai tenté de reproduire, c’est le Panzerzug (Pz.Zug) = trains blindés . construit pour la protection du réseau ferroviaire contre les partisans,

Le train blindé était formé de six éléments armés et blindés (wagons d’artillerie, plates-formes de D.C.A. et voitures d’infanterie). Son armement réglementaire comprenait deux canons de 105mm courts, un affut quadruple de canons anti-aériens de 20mm, un canon de 76,2 mm, deux mortiers de 81 mm, une mitrailleuse lourde et 22 mitrailleuses légères, avec un effectif de 113 hommes.

En général, un train blindé allemand comprenait une locomotive blindée du type train de marchandises placée au milieu du convoi, les wagons de combat étaient généralement placés juste devant et derrière la locomotive et présentait deux plateformes en tête et en queue avec un char pour des actions rapides en cas d’attaque. Chaque train blindé comportait des wagons de soutien logistique et de commandement,et des wagons pour l’alimentation et le repos du personnel.

La longueur d’un train blindé variait de 150 à 200 mètres. Son armement comprenait de deux à cinq pièces de 75, 76,2 et 100 mm, deux ou trois chars de combat montés sur plateformes équipées de rampes de chargement , une à deux pièces antichars ou canon d’infanterie, deux affuts de 20 mm C.A. (Simple ou quadruple), 20 à 25 mitrailleuses, un ou deux mortiers lourds, un lance-flammes et trois fusils antichars. Le premier et le dernier wagon de combat étaient munis de projecteurs.

Chaque train utilisait pour la reconnaissance et l’exploration une ou deux draisines ou véhicules blindés ferroviaires.

REPRODUCTION DU MODELE

Après pas mal de recherche, je me suis aperçu que la maquette Hobby Boss au 1/72, avait des cotes très proches du modèle réel !, je me suis procuré une boite afin de me faire une idée de la qualité et de la faisabilité de mon projet (roulement, gabarit, attelage etc…), pour les plats avant et arrière j’ai trouvé dans la gamme Uni Model ce que je voulais,

les maquettes hobby boss sont remarquables de précisions et de détail, facile à monter, peu d’étapes, en effet la caisse et le cassis sont conçus d’un seul bloc et bien rigide . pour celles d’uni Model, ce n’est pas la même qualité, et l’ajustement et la notice manquent de justesse, mais rien d’insurmontable non plus !

 

 

 

 

Le montage ne pose donc aucun problème notable, à la portée de n’importe quel débutant, une lime en carton mousse, des cutters, de la colle liquide et la patience et du calme, et c’est tout bon.

La draisine et les deux premiers wagons, pose d’un apprêt blanc mat de marque Vallejo acrylique, à l’aérographe.

 

 

 

 

 

J’ai agrandi le passage de roue, posé des roues Jouef en métal bruni, Inséré deux lests. le roulement est bon

Pour l’attelage, j’ai découpé le fond de la caisse, facile, j’ai monté des système à élongation symoba, (j’en avait d’avance), c’est cher mais très efficace. j’utilise des boucles et deux « harpons » roco pour les deux wagons de queue transport e char.

 

Les essais étant concluant, j’ai commandé les pièces manquantes, j’ai étalé les dépenses sur plusieurs mois, car çela a un cout ! et la disponibilité n ‘est pas toujours facile.

j’ai donc reçu, le wagon de commandement et le porte canon anti aérien de chez Hobby Boss, là aussi , pas de complication, mise à part que les mitrailleuses sont très fragiles ainsi que les antennes, les modifications sont communes aux autres, c’est à dire pose des roues, des attelages et lestage.

 

 

 

 

 

 

  • la Camo est faite à la peinture acrylique vallejo « model air », à l’aérographe, ceux sont les couleurs vert olive, rouge camouflage allemand, et beige allemand.

J’ai enfin réussi à me procurer la machine, comme décrit plus haut, c’est de la maquette, complétement statique, le défi est de motoriser l’ensemble. Après études et recherches, j’ai récupéré dans ma boite « fourre -tout » un châssis de 150 C roco, que j’ai remis en état et digitalisé, et un tender de BR58 de la même marque, j’ai bidouillé pour y mettre un moteur que j’avais en stock, afin de faire baisser au maximum l’addition, qui commence à grimper !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J’ai reconstruit un châssis en carte plastique, mis des attelages symoba et digitalisé le tout, le fonctionnement est parfait, aucune difficulté lors du montage

Pour finir,le wagon de tête, c’est un roco junior modifié et blindé, les personnages sont des préiser de la gamme military ainsi que le canon Pak. le char avant est un panzer 1 de chez uni model livré avec le wagon et celui arrière est un somua français « prise de guerre » de chez heller.

 

 

 

 

 

 

 

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