TRANSFORMATION D’UNE SUPER PACIFIC NORD par LUC GOMEL

J’aime cette machine racée, trapue, puissante, véritable emblème de la Compagnie NORD. Construite en 1913 sous la maitrise  de l’ingénieur Marc De CASO par les établissements Cail à Lille, série des 3-1200,Cette machine comportait une compound surchauffée à 4 cylindres (2 « haute pression » externes et 2 « basse pression » internes sous la boite à fumée). c’était  une machine faite pour la vitesse, sur des parcours particulièrement difficiles, elle tractait ses trains à 120 km/h, sur les grands axes du nord.

Je suis monté dessus alors qu’elle était remisée au dépôt de la Chapelle. Quelques années après, je suis allé la voir à OIGNIES dans les locaux de l’association CMCF, avant que les travaux de remise en état ne commencent.
Il y a un mois j’ai trouvé la version chocolat de Jouef avec un embiellage Carmina, la motorisation est satisfaisante et silencieuse. Mais, visuellement ce n’était pas cela.
Je me suis mis en quête de documentations, d’abord avec les très bons  articles de la revue « LE TRAIN » puis sur différents forums, j’ai même trouver les instructions techniques MT52A n° 2 du 27 avril 1961 concernant la peinture des locomotives à vapeur et tenders, pour les 231 C !!! une véritable mine d’or !!!

J’avais en stock  de pièces DJH  restant de kits anciens, et dans la gamme de produits de Mr Eric SEIBEL artisan et animateur  de « Mécanic train », j’ai commandé les organes qui me manquaient, pour personnaliser ma « super ».

Voici deux premières photos, avant traitement. Les travaux prévus étaient : araser les superstructures, dégager les pompes moulées, le sifflet, aplanir la porte de la boite à fumée, ajouter un intérieur de cabine DJH, et enlever tous les tampons.

Vous pouvez voir ci-dessus le début des travaux qui a consisté en la  pose des tampons, des pompes, sifflet, soupapes et création de graisseurs en carte plastique, mise en place de la superstructure en fil laiton, pose de la boite à fumée et du « y » Nord, pose de l’injecteur, puis essais en ligne.

Pour le tender, j’ai décidé d’utiliser le châssis moteur initial et j’ai adapté la caisse du 38A Rivarossi ou Altaya. Les tests furent concluants. le tender dandine un peu, c’est d’origine, il faut alourdir et baisser le centre de gravité.

Reste la partie que je maitrise le moins : la peinture

j’ai acquis dernièrement un compresseur et un aérographe, c’est la deuxième fois que j’utilise cette méthode !

Après plusieurs essais à blanc, je me suis lancé, le résultat n’est pas trop mal, mais je n’ai pas assez dilué la peinture, je le saurais pour la prochaine fois.

Maintenant il me reste les marquages, filets et finitions de peintre (pompe et tender)

Cela sera la deuxième partie de la restauration de la SUPER PACIFIC que je vous raconterai bientôt.

LUC GOMEL

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